Manque plus quun 4x4
Y a des jours où on n’est pas spécialement fier de ses actions… hier c’était mon cas… j’ai abusé de la nappe phréatique, ouais j’ai passé la terrasse au karsher, je vous rassure sarkozy ne tenait pas l’engin, façon il aurait dû mettre des talons compensés pour utiliser la lance. Bref, un de ces moments où on se dit que ce n’est pas montré l’exemple à son fiston qui vous regarde admiratif, à travers les vitres, se disant que son papa est vraiment exceptionnel (en toute modestie bien entendu). Donc hier en vaquant à cette occupation, je me disais « punaise, te manque plus que le 4x4…. »… c’est bien beau d’être conscient de ses propres limites en matière de comportement environnemental… ça n’enlève rien à la réalité…
Sinon, ces derniers jours, je suis content je renoue avec mes années universitaires, avec sous le bras des dossiers à défendre pour tel ou tel cas ; seul changement, là, c’est dans mon cadre professionnel. J’avais quitté le syndicalisme pour la politique, je fais le chemin inverse, il est vrai que les deux sont indissociables et pour moi, ils participent à la structuration de la vie démocratique, avec un plus pour le syndicalisme, c’est un contre-pouvoir.
J’ai bien conscience que j’enfonce une porte ouverte, cependant je crois nécessaire de le rappeler, je connais trop de militants politiques de « gauche » qui oublient trop facilement cela. Je ne parle même pas des dirigeants, qui parce qu’ils sont de « gauches », estiment que dans leur collectivité ou leur structure, un syndicat ne sert à rien car les salariés ont déjà tout… ça peut prêter à sourire mais c’est tellement vrai.
En sautant du coq à l’âne, tous les jours Sarkozy s’enrichie (ni voyez aucune vilenie sur le terme employé) de nouveaux soutiens… là c’est Tapie… qu’un homme d’une telle probité puisse le rejoindre … ben disons que cela ne m’étonne pas beaucoup… ça fait une belle photo avec… Balkany, Longuet, Carignon et j’en passe… c’est beau de faire de la réinsertion un thème majeur de son programme…
La politique, j’y reviens demain et j’ai toujours en carton la suite de mes réflexions sur l’avenir du PS.